Arrivé en cambrousse [libre]

Ce que je fais là ? Je vous en posse des questions moi ?!

Après avoir été chassé pendant toute la nuit par une bande de bipède sournois qui m’avait surpris à manger les restes d’un SDF en décomposition, j’ai du courir aux galops jusqu’à ce que ces imbéciles se décident enfin de me lâcher la grappe. Je n’ai pas vraiment compris pourquoi ils s’étaient acharnés sur le petit animal doux et sans défense que je suis. Généralement, ils se fichaient pas mal des gens sans domicile fixe, et si ce n’est pas les félins qui grappille un peu de chaire humaine, se serait les rats … Et comme par hasard, quand c’est des rats, ils se fichent pas mal qu’un cadavre se fasse dévorer ! Mais quand c’est un chat, que dis-je, le meilleur de tout les matous du monde qui le fait, là, ça braille et sa lance des cailloux ! Comme si ça m’avait fait plaisir de me nourrir de chair flétrie, ronger par une décomposition plein de moisissure et de champignons … Non franchement, je crois que ce SDF là va me rester longtemps sur l’estomac. Au-delà du fait qu’il était dans un état de pourriture relativement avancé, son sang et ses organes étaient ampli d’alcool. Non, je ne suis pas saoul pour autant ! Mais franchement, la chair alcoolisé, ça n’a rien de bon. Pourquoi je l’ai mangé ?! Vous osez me poser la question !?! Je ne mangerais plus jamais de souris ou de rat maintenant que j’ai goûté cette chair exquise qui se dandine sur les épaules d’un humain, sans vous parler la douceur de la peau et des muscle à l’intérieure des cuisses et aux hanches, si l’individu est en surpoids, c’est encore meilleur ! Ah, voilà que défile devant mes yeux des mets les plus délicieux les un que les autres, alors que je parts dans une divagation gastronomique de 5 étoiles …

Revenons à nos moutons. J’avais couru jusqu’à bout d’haleine, sans savoir où j’allais. J’avais de très loin dépasser mes propres sentiers battu, et de nouvelle odeur fleuretait avec mon museau. Pour autant, je ne sentais pas l’odeur fleurie d’une humaines que j’aurai apprécie dévorer, surtout après mettre dépenser longtemps et pour rien … Non ça sentait presque …

La campagne ?

Ma foi, voici un territoire que je ne connais absolument pas. J’ai toujours été un félin des villes, surtout parce que la nourriture, autrement dis les humains, était facile à dévorer. Généralement, les centre ville ou encore les chemin de travers regorgeait d’humain en piteux état qui n’était même pas capable de se payer des soins descend. Et puis, en ville, il y a beau avoir des attroupements de corps, l’âme est souvent dans une solitude sans fond. C’était un paradoxe exquis à voir, les gens grouillaient comme des petites fourmis allant au fourneau, métro boulot dodo, ils s’entre croisait, s’entre choquait même parfois, mais il y avait un esprit de dédain et de solitude comme il était rare de voir dans des lieux plus reculer. Ici, je savais que j’étais visible par n’importe qui, et que mes faits et geste était calculer de loin. Si je mange un humain, il y aura prolifération d’information, et je serais très certainement chasser de la campagne … Enfin, chassé, parce que je cours. Sinon, je serais tout simplement massacrer par un coup de fusil … Soit, si je ne peux jouer avec mon estomac, je patienterai. Mais hors de question de mettre un de ses rongeurs puant dans ma gueule ! Que des mets de choix, c’est la règle.

Mais ces songes m’énervaient doucement. Je remuais la queue dans tout les sens, éparpillant le vent qui soufflait dans mes poils bicolores, les hérissant légèrement, voilà un désavantage grandiose d’être un angora… Mais j’avais d’autres jeux, et d’autres mœurs bien plus terribles qu’être anthropophage. De mes pupilles cyan, je scrutai le nouvel horizon qui s’offrait à moi. Il y avait de l’herbe. Beaucoup d’herbe. Et quelque arbre dont les feuilles voguait légèrement au gré de ce même vent qui ébouriffait mes poils. Le constat était simple : c’était mort ici. Il va falloir que je me trouve une ville, et plus vite que ça. Si je n’avais même pas un congénère à me mettre sous la dent … Enfin, patience, j’ai mangé hier soir, même si j’ai fais beaucoup d’exercice, il est hors de question que j’échange mon poids plume contre un poids-lourd ! Lasser, je me laissa glisser sur le coté dans l’herbe, à une rapidité déconcertante, toujours en remuant nerveusement la queue, celle-ci tapant avec agacement sur le sol.
D’abord, un petit somme. Après, nous réfléchirons à la suite des opérations …