rencontre surprise

m'étant trouvé fatigué et ayant besoin de calme, loin de l'agitation de mon camp, j'étais allé me réfugier dans la vieille serre pour y piquer un petit somme.
Je dormais tranquillement quand j'entendis des pas à l'extérieur...
*qu'est ce que cela peut bien être ?* tout en me ramassant sur moi-même, j'humais l'air... *hum... une odeur de chatte... *
tout à coup, une silhouette s'engouffra dans la vieille serre !

-fffffffffffffff !!!! je lui sautais dessus en crachant tout ce que je savais.

-AAAAAAAAAAAAHHHH !! une silhouette venait de me sauter sauvagement dessus ! je hurlais tout en me débattant pour me sortir de l'emprise de sa silhouette fine mais puissante. Soudain, je sentis une grande douleur à mon coussinet avant gauche :
je m'étais coupé le coussinet avec un éclat de verre ! Renonçant à toute défense, je me laissais mollement tomber sur le sol gelé en cette saison hivernale.

la jeune chatte retomba sur le sol durci par le gel. Elle avait visiblement renoncé à son intention de se débattre.
-est ce que ça va ? lui demandais-je en venant m'asseoir à coté d'elle. lentement, sans parler la jeune chatte se tourna vers moi, puis se figea soudain, et plongea droit ses yeux dans les miens et... oh, mon dieu ! ses yeux...
-...ils sont vairons !
l'intéressée fixa son regard, soudain glacial comme le vent du nord, sur moi.

-est ce que ça va ? me demanda l'inconnu. je me tournais vers lui et là... je sus ! je venais de rencontrer l'amour de ma vie, le plus beau chat que j'ai jamais vu ! soudain, il ouvrit la bouche et prononça ces paroles :
-...ils sont vairons !
je le regardais d'un air froid, tout en lui répondant :
-et alors, ça te dérange peut-êt... Aïe !! je détestais que l'on se moque de mes yeux, et un petit cri de douleur du a mon coussinet coupé m'échappa

je compris sur le champ que j'avais fait une gaffe, et qu'elle avait cru que je me moquais d'elle ! c'était faux ! au contraire, ses yeux me fascinaient...
-et alors, ça te dérange peut-êt... Aïe !!elle me regardait désormais avec un drôle d'air, un air un peu... amoureux, je crois...
-ou as tu mal ? laisse moi regarder, enfin ! insistais je

doucement, avec précaution, je lui tendis ma patte. il appuya légèrement sur le coussinet blessé :
-AAAAAAAAAIIIEE !! je me contorsionnais dans tous les sens, sous l'effet de la douleur, quant tout à coup le chat posa son museau chaud contre mon nez gelé par le froid. Ce contact réchauffant me calma presque aussitôt. Je le regardais de mes yeux si spéciaux qui avaient causé son étonnement quelques minutes auparavant. L'air soudain un peu gêné, il détacha son museau et se concentra sur mon coussinet gelé, meurtri et blessé par les éclats de verre.

j'étais un peu gêné d'avoir osé posé mon nez contre le sien et je reportais mon attention sur le coussinet de ma compagne :
-hum...la plaie s'infecte, et il y a des éclats de verre qui sont rentrés dans la peau, il va falloir trouver un moyen de les enlever. écoute, heu... comment t'appelles tu, au fait ? moi, c'est plume de jais, j'ai choisi la voie de guérisseur. et toi ?

-moi, je suis lune scintillante, je suis une guerrière... qui ne vaut absolument rien sans son coussinet. Tu vas pouvoir me le soigner, n'est ce pas, plume de jais ? le questionnais je d'un air inquisiteur.

-eh bien, lune scintillante, à vrai dire, j'aimerais beaucoup pouvoir te dire oui mais je n'ai pas ce qu'il me faut sous la main ! tu peux marcher? Après quelques tentatives infructueuses, je compris que non.
-Ecoute, lune scintillante, ça m'ennuie de te laisser toute seule, mais je ne peux pas t'emmener avec moi, cela aggraverait ton cas et je ne peux pas non plus te laisser la toute seule trop longtemps, la plaie commence à s'infecter. Voyons voir, quel est le clan le plus proche ? ah, je sais ! le clan du vent. je reviens tout de suite, lune scintillante, avec un guérisseur et de quoi soigner ta blessure ! sois sage, ma belle. murmura-t-il en effleurant du bout du museau la tête de lune scintillante.

En me baladant un peu d'un air assez mélancolique ou je ne savais pas quoi faire de ma journée, la jeune apprentie entras dans la grange et je vis une chatte au yeux très spécieux me regardé, de surprise je me cambras, le poil hérissé après avoir vu qu'elle ne voulais rien de mal je le regardas pour ses yeux

-Tes yeux ... ils sont ...vairons ?dis-je d'une voix hésitante, je voulais cacher ma peur grâce a un regard méfiant mais je tremblais déjà.

soudain, un jeune chat entra dans la serre et, ne s'attendant sans doute pas à voir une grande chatte face à lui, il dit d'une voix hésitante, en tremblant :


-Tes yeux ... ils sont ...vairons ?

je baissais la tête, puis la colère monta en moi, et je dis d'une voix pleine de colère, en me redressant, ce qui me fit faire une grimace de douleur :

-oui, et alors ? si cela te pose un problème, alors sache que je n'y peux rien !

(je suis une fille )

Elle me dit d'un ton sévère :

-oui, et alors ? si cela te pose un problème, alors sache que je n'y peux rien !

Honteuse de lui avoir fait croire que je me moquais je lui dis en bafouillant :

-Je ... Je suis désolé ... Je ne voulais pas me moquer ...

La tête baisser je vis du sang et compris qu'elle s'était blessé, d'un ton inquiet je lui dis :

- Ta patte ! Ça va ?

-Je ... Je suis désolé ... Je ne voulais pas me moquer ...

me dit elle. puis, ayant baissé les yeux, elle avait surement remarqué mon coussinet en sang.

- Ta patte ! Ça va ?

me demanda-t-elle. ne sachant que lui répondre, et détestant dévoiler ma faiblesse en public, je lui répondis sèchement :

-oui, ma patte va très bien ! et toi, que fais tu ici ?

-oui, ma patte va très bien ! et toi, que fais tu ici ?

Me dit-elle sechement

Me rappelant ma tristesse je baissa les yeux et me mis a pleuré je lui dis :

-J'ai l'impression que je ne sert a rien les anciens me disent que je suis trop énergique tout le monde le pense et le gibier me remarque tellement je suis turbulente... Je ne sert a rien, je suis juste ...

Ses sanglots l'empêchait de parler, elle reprit :

-je suis juste un fardeau ...

elle baissa les yeux et me dit :

-J'ai l'impression que je ne sert a rien les anciens me disent que je suis trop énergique tout le monde le pense et le gibier me remarque tellement je suis turbulente... Je ne sert a rien, je suis juste ...

pauvre petite ! elle avait l'air de souffrir ! je m'en voulus aussitôt de lui avoir parlé si durement. je m'apprêtais à la réconforter, quand, tout à coup, elle lacha :

-je suis juste un fardeau ...

je n'en revenais pas ! moi aussi, j'étais très énergique, quand j'étais apprentie, mais personne ne me l'avait jamais reproché, et je m'étais assagie avec le temps.

-ne t'inquiète pas ! tu as 6 lunes, c'est ça ? tu es encore très jeune, et tu es plus proche des petits que des guerriers. et puis, j'observe souvent rivière d'argent, elle déborde d'énergie. cette chatte est en perpétuelle ébulition, et on ne le lui a jamais reproché ! mieux vaut ça que d'être tout mou et de ne pouvoir rien attraper, pas même la plus vieille des souris de la forêt ! mets toi bien ça dans le crane, petite, et tu deviendras une grande guerrière ! et puis, pour les anciens, ne t'inquiète pas ! ce sont presque tous des vieux grognons !

j'attendis sa réaction. cela devait l'étonner que quelqu'un l'encourage enfin à être elle même !

-ne t'inquiète pas ! tu as 6 lunes, c'est ça ? tu es encore très jeune, et tu es plus proche des petits que des guerriers. et puis, j'observe souvent rivière d'argent, elle déborde d'énergie. cette chatte est en perpétuelle ébulition, et on ne le lui a jamais reproché ! mieux vaut ça que d'être tout mou et de ne pouvoir rien attraper, pas même la plus vieille des souris de la forêt ! mets toi bien ça dans le crane, petite, et tu deviendras une grande guerrière ! et puis, pour les anciens, ne t'inquiète pas ! ce sont presque tous des vieux grognons !

Secouant ma tête je la regarda :

-Non ...

Je lacha un petit sourire et continua :

-Des vieux croutons ... c'est pas la même chose ...

Et puis je reposa ma patte violemment et la regardant avec des flammes dans mes yeux je lui dis :

-Je promets de devenir une grande guerrière et tout ceux qui me reprocheront mon énergie.. Ils.. Ils paieront !