Un sauvetage

Invité

Il y avait une chose que j'aimais beaucoup, qui me libérait des multiples tourments de la vie : la chasse en solitaire.
Aujourd'hui, c'était la bonne heure pour chasser ; la nuit tombait doucement, enveloppant le paysage dans une chape sombre. Mon pelage n'était pas vraiment adapté pour chasser sur la plaine, mais ma vitesse compensait largement ce handicap.
Mes prises étaient nombreuses ce soir là : je les avaient enterrées un peu plus loin, afin d'avoir les pattes libres. Et je me laissait bercer par le chantonnement de la brise dans les hautes herbes.
Mais soudain, l'odeur reconnaissable entre toutes du sang. Je pensai tout d'abord à ma soeur, qui avait une fâcheuse tendance à aimer cette puanteur, puis refoulai cette idée ; jamais Désir de l'Enfer ne s'aventurerait dans mon territoire.
Je m'approchai prudemment de l'odeur. Et soudain, dans le jour déclinant, une silhouette allongée se distingua sur la plaine. Un chat blessé !

Je ne pouvais plus courir... Désespérément, je m'allongeais, haletant d'un bruit rauque. Ma fourrure ambrée prenait maintenant une couleur de sang et mon poil commençait à cohaguler par petites touffes. j'essayais de lécher mes blessures. Impossible. ma tête était comme balancée dans tous les sens. Je m'abandonnait, préférant mourrir que d'affronter en face la douleur que je vivais.

[Coucou ma Lou' <3 Si tu pouvais rajouter 1 ou 2 lignes complètes dans ton Rp ce serais bien parce que sur les grand écran sa doit surement faire 3 Lignes maxi. Et le règlement stipule bien que les réponse doivent faire au moins 3 Lignes de préférence plus. De plus c'est assez "blazant" pour un membre de recevoir une réponse de 3 lignes et demie alors qu'il a du mettre du temps a faire son RP ( d'environs 10 lignes) Wink

Bonne continuation. <3 <3 et a Vendredi ma grosse poulette <3 ]

Invité

( merci Mad, mais tant pis pour cette fois ci, elle fera plus la prochaine fois, du moins on l'espère Wink

)

La fugace silhouette vacilla un instant avant de s'écrouler. Aussitôt je bondis, fendant la brume, luttant contre le noir qui m'entourait.
Quand j'arrivai près du chat, je le vis haletant, lutant pour garder en lui le peu de vie qui lui restait. Horrifiée, je fixai un instant le liquide sombre qui s'écoulait, inexorablement, avant d'aller se perdre dans l'herbe rase.
Puis je pris une décision ; j'allais aider ce chat, et tant pis si c'était un guerrier ennemi ou un solitaire. Il ne méritait pas de mourir.
Aussitôt j'entrepris de repérer ses blessures dans ses longs poils, puis de les lécher vigoureusement. Mais je n'arrivais pas à endiguer les nombreuses hémorragies. Angoissée, je gémis, au bord de la panique, et pensai : *oh, ma soeur, comme j'aimerais que tu sois là à cet instant, près de moi !*. Mais Petit Eclat n'était pas là. J'essayai de me rappeler ce qu'utilisait notre guérisseuse, Feuille de Rêve. Pour les coupures ... oui, des toiles d'araignées ! Je me mis à chercher frénétiquement, le coeur au bord de la panique. J'en ramassai le plus possible, pour les appliquer doucement sur les blessures. Et quand le flot de sang s'estompa lentement, un soupir de soulagement m'échappa. Je m'adressai au blessé :

- Ne bouge pas, tu es très faible. Je vais te trouver un peu de gibier, puis quand tu iras mieux je t'emmènerais dans mon clan, où notre guérisseuse te soignera. Tiens bon !

(oh, ma coco, tu me sauves du grand méchant loup !)

Je ressentais une agitation anormale autour de moi, une angoisse. Petit à petit, je m'abandonnais aux Bras de Morphée afin de devenir un rêve, un esprit s'échapant de mon corps, je voulais monter dans les cieux, je voulais retrouver ma mère que je n'avais jamais vu et Poil de Châtaigne. mais mon sang ne s'échapait plus de mon corps meurtri... Et je compris à son odeur qu'une jeune chatte de mon âge s'affairait à mes côtés, essayant en vain de me sortir de cet état second. *Serais-ce toi, Poil de Châtaigne? Oh, je voudrais tellement te retrouver au Clan des Etoiles...* Pensais-je. Puis, retrouvant malgré moi mes esprits, je répétais cette phrase dans ma tête à l'intention de l'inconnue: *Non, laisse-moi... Laisse-moi finir ma vie içi... ne t'aloudris pas avec mon poids, je suis une tâche, une erreur de la nature, je n'aurais jamais dû naître...* Mais une voix douce et calme, quoique emplie de crainte et de compassion résonna dans mon corps, laissant quelque temps mon instinct me convaincre de survivre.

- Ne bouge pas, tu es très faible. Je vais te trouver un peu de gibier, puis quand tu iras mieux je t'emmènerais dans mon clan, où notre guérisseuse te soignera. Tiens bon !

cette voix me rappellais ma soeur, je préférais y croire. je poussais un miaulement faiblard après avoir empli mes poumons de l'air frais de la plaine:

-Poil de Chataîgne... Emmène-moi avec toi...

Je ne réfléchissait pas à ses paroles, elles résonnaient en moi comme dans le vide... Mais son intonation réveillait quelque chose en moi, son instinct maternel m'émouvait et rien que pour elle, je pensais pouvoir vivre encore un peu. *Oui... je vais vivre... Rien que pour pouvoir te voir!*

Invité

En hâte, je m'éloignais, espérant trouver rapidement de quoi nourrir le matou blessé. Il semblait avoir à peu près mon âge, et j'estimai que c'était bien trop jeune pour mourir. Mais un faible gémissement me fit m'immobiliser :

-Poil de Chataîgne... Emmène-moi avec toi...

Je fis quelques pas en arrière, pour donner un petit coup de langue rassurant au blessé :

- Ne t'inquiète pas, tiens bon juste encore un peu ...

Je bondis, vers la chasse qui m'appelait, et me mit en quête de gibier.
Environ 5 minutes plus tard j'étais de retour, tenant dans ma gueule une souris étonnamment dodue pour la saison. Je n'avais pas eu beaucoup de mal à l'attraper, d'autant plus qu'elle s'était presque jetée sous mes pattes.
Je déposai ma proie devant le chat, et, lui donnant un petit coup de museau, l'enjoignit à manger le rongeur. Il devait prendre des forces.
Puis je vérifiai toutes les plaies. Une seule me parut sale, et je me mis à la lécher doucement, faisant sortir de l'entaille les bouts de terre et de feuilles qui étaient entrées. Quand enfin l'étranger me parut hors de danger, je m'étendis contre lui pour lui tenir chaud, et me préparai à la longue nuit de veille qui allait suivre.
J'espérai qu'une patrouille nous trouverais, et nous ramènerais au camp. Je n'avais pas la force de porter le blessé, et résolus d'attendre le lever du jour avant de le ramener chez moi.

-ne t'inquiète pas, tiens bon juste encore un peu...

Cette présence chaude à mes côtés de rassurait, mais ses paroles s'échouaient dans ma tête, perdant leur sens et s'évaporant rapidement. il était au dessus de mes forces de réfléchir, une douleur aigüe persistant dans ma patte gauche. Elle pansait mes plaies mais ne pouvait pas savoir où la douleur m'attaquait silencieusement.
Mais je sentis vite une odeur délicieuse, celle d'une souris, qui me fit oublier tout sauf que j'étais affamé! Elle m'incita à goûter à ce rongeur que je pouvais apercevoir dans ma visions floue bien dodu. Je croquais dans la chair juteuse à pleines dents, savourant cet infime moment de plaisir. Mais très vite, la nausée me vint, mon estomac ayant décidé je crois de ne pas en rajouter pour le moment. malgré moi, je recrachais donc cette viande encore chaude. Ma mâchoire engourdie et gonflée ne me permettais pas vraiment de parler, alors je levais vers elle des yeux désolés, en espérant qu'elle comprendra. Je la trouvais très jolie.
Elle s'allongea tout près de moi, accentuant ma légère impression de bien-être. je revivais! Je revivrais... Mais pour l'instant, je laissais le royaume du sommeil m'engloutir en ronronnant doucement, berçant mon esprit harassé.

Invité

Cette nuit là fut agitée pour moi ; l'anxiété ne me quittait pas, et la chaude présence de mes congénère me manquait. Le soleil, d'habitude si prompt, m'échappait, tandis que mon esprit ne cessait de ressasser les évènements de la soirée. Contre moi, le blessé dormait d'un soleil agité.

Quand les primaires rayons de soleil vinrent s'échouer sur mon pelage noir parsemé d'ivoire, un soupir m'échappa. Je me levai, puis poussai doucement le flanc de mon compagnon d'infortune afin de le réveiller.

- Il faut te réveiller ... Je vais t'emmener a mon camp, mais tu dois te lever, sinon je n'arriverais pas a t'aider ... Je t'en prie, n'abandonne pas, suis-moi, je vais t'aider.

Je m'ebrouai, chassant d'un même coup les sombres rêves de la nuit passée, puis levai vers le ciel illuminé des premiers rayons de l'aube naissante, avant de reporter mon regard sur le chat a mes pattes, qui se réveillait péniblement.

Devant moi, Elle me guette, analysant tous mes mouvements de ses yeux cruels. Je cours, trébuche et me retourne. Elle me suit, Elle me veut. Elle me rattrappe. La Mort court à mes côtés. Elle n'existe pas pourtant, je ne peux la voir mais je sens sa présence glaciale.
J'entre dans une tanière sombre, je tremble. Elle entre aussi et plane autour de moi. La Mort me veut, je ne la veux pas. Puis sa voix résonne dans un écho infernal : "Viens... Viens... Donne-moi ton âme... Poil de chataîgne est içi, elle est avec moi. Viens... Viens..."
Un flash blanc. Chataîgne... Tu es là... Tu me parles mais je ne t'entend pas. Tu t'éloignes, tu pars, ton corps se décompose au fur et à mesure que tu marches, tu t'effaces. Je ne peux pas bouger. Tu t'arrêtes, tu te retournes. Tes yeux autrefois si pleins de tendresse deviennnent blancs et convulsés. Des aigles volent au dessus de toi puis progressivement envahissent l'endroit.
Je ne peut plus respirer. Je ne vois plus. Tu n'es plus là Chataîgne. Tu es morte. Les aigles me lacèrent la peau, arrachent mes poils. Mes dents tombent une à une et ton sang coule sur moi, il me noie.
Je suis sous l'eau, je suis sous ton sang. Je vois Maman, un chat à ses côtés. Je vous ressemble. Je vous appelle mais vous coulez. Je m'approche de vous. Votre visage inerte m'effraie. Pourquoi m'infliger cela ? Pourquoi tant de soufrance ? Je voudrais que tout cela disparaisse. La Mort revient à mes côtés, je la sent satisfaite. Elle a réussi.

"NON !" Je me réveille, trempé de sueur, une chouette hulule. Le sarbres grincent sous le vent frais. je suis essouflé. *Ce... Ce n'était qu'un rêve...* Je frissonne. La chatte blanche et noire dort à mes côtés. Qui est-elle vraiment ? Qui suis-je vraiment ? Je regarde le ciel encore sombre. je me blottis un peu plus contre sa chaleur maternelle. Je met beaucoup de temps à retrouver mon calme et le sommeil qui maintenant m'effraie.

- Il faut te réveiller ... Je vais t'emmener a mon camp, mais tu dois te lever, sinon je n'arriverais pas a t'aider ... Je t'en prie, n'abandonne pas, suis-moi, je vais t'aider.

*Oh... Déjà...* Je bâille puis tente de faire bouger mon corps endolori. En posant ma patte gauche sur le sol, je ne peux retenir un miaulement aigu, presque incompréhensible, vu l'état de ma bouche.

-Aouch! Ouich', che me 'ève... Aïche! A'ez, 'ou'age 'iel!
(traduction ^^ : aouch! Oui, je me lève... Aïe! Allez, Courage Miel!)

Je lève la tête vers ma sauveuse. Elle m'observe assez effarouchée, voyant mon allure disloquée et mes jambes tremblantes. J'essaie d'articuler le plus compréhensiblement possible:

-Bon... Eh, 'ien... 'Onjour. Che te chui, enfin ch'echaye...
(traduction: Bon... Eh, bien Bonjour. Je te suis, enfin j'essaye...)

Me voila bien ridicule... J'essaie de faire un pas mais tombe lamentablement par terre. Mes jambes ne me portent plus. *Oh non...*

Invité

Le blessé, après avoir essayé de se lever, marmonna quelques paroles, que je ne saisi pas (d'ailleurs, je n'essayais même pas, car la panique avait repris possession de mon coeur). Je lui jetai un coup d'oeil navré, puis regardai autour de moi, quêtant un membre de mon clan. Puis finalement, une odeur très ténue me parvint, celle de la senteur familière du clan du Vent. Aussitôt, le soulagement me pris, et je regardai le chat bien en face, pour lui dire :

- Ne bouge pas, essaye de tenir sur tes pattes si tu le peux. Je reviens avec de l'aide.

Puis je bondis, ne me souciant pas de mes muscles endoloris, ni de ma queue raide ; tout ce qui m'importait, c'était que de l'aide arrivait, que l'on pourrait sauver le jeune chat mal en point. En arrivant près de mon congénère, je poussai un miaulement de détresse.

(on fait venir quelqu'un, ma cocotte ?)

Un miaulement de détresse résonna. Mes oreilles pointées en avant, le museau en l'air, je m'immobilisa dans mon élan. Au milieu des plateaux, près de la grande plaine, j'allais sauter sur une souris quand le cris avait retentis, faisant fuir ma proie. Le poil de ma nuque hérissés, et je retourna d'un bond vers l'origine du bruit. Ressemblant un un cris de chat en détresse, je me retourna vers ma chef. Mais je ne la trouva pas, peut être était-elle déjà parti.

Tant pis pour la partie de chasse, je me précipita vers l'origine du bruit. Mes pattes puissantes effleurèrent à peine le sol, le vent me portait, mon poids léger était transporté. Ma fourrure blanche immaculé se fondait dans la roche blanche, mes yeux rouge seul trahissant ma présence.

J'arrivai vers l'origine du bruit. Prudent, je ralenti et me tapi sur la roche pour avancer furtivement. Mes yeux se plissèrent, mes pattes se posaient sans bruits sur le sol, mon ventre doux et poilus rasant la roche. J'arrivai, je m'approcha du chat qui miaulait. Je n'avais pas croisé ma chef, peut être n'était-elle pas là. En arrivant presque à découvert, je me tapit encore plus, me faisant le plus petit possible, ce qui n'était pas gagné vus ma carrure. Devant moi, je vit le chat.

Noir et blanche, la femelle tentait de mettre debout un autre chat, celui-ci couleur de miel. Il paraissait en piteux état, et la chatte qui l'accompagné, fatigué. Inquiet mais soulagé, je me mit à découvert et m'approcha pas lent et puissant vers les deux matous. En arrivant assez près d'eux, j'ouvris la bouche pour prendre la parole d'une voix claire, légèrement chantante.

"Aube Sombre? Que fais-tu là? Qui est-ce?"

Mon regard sanglant se promenant entre les deux chat, faisant jouer mes muscles puissant sous mon pelage blanc neige, ma queue blanche balayant le sol sans avoir de la poussière, ma grande carrure dépassant celle des deux chats, j'attendit une réponse.

Code couleur:

Symphonie des Neiges: #BF0101
Loup de la Nuit/Etoile de la Nuit (si elle viens, je sais pas) #7CD5C9

Invité

- Aube Sombre? Que fais-tu là? Qui est-ce?

Un soupir de soulagement m'échappa. Syphonie des Neiges ! J'avais toujours apprécié ce chat, qui était un bon guerrier, amical et déjà sage. Et il y avait également ... Loup de la Nuit ! Ma bien aimé meneuse.

- Symphonie des Neiges ? Loup de la Nuit ? Venez s'il vous plaît, j'ai ... besoin d'aide !

Ma voix avait un petit accent désespéré, ce qui ne me resseblait pas. Sans doute parce que j'étais épuisé par ma dûre nuit ...

D'une voix remplie d'un petit accent désespéré, la lieutenante répondit.

- Symphonie des Neiges ? Loup de la Nuit ? Venez s'il vous plaît, j'ai ... besoin d'aide !

Je sursauta, et me retourna. Effectivement, Etoile de la Nuit était là, derrière moi, trottant vers Aube sombre, le pelage noir lissé et brillant, les yeux glacé inquiet, ses pattes effleurant le sol, elle se précipita vers le chat tacheté couleur miel. Admirant encore une fois sa grâce, sa souplesse, son agilité et sa légèreté, je secoua le tête puis reconcentra mon attention sur les deux chats.

Je m'approcha à pas feutré du chat miel, et, grâce à ma force et à ma carrure, je m'accroupi et calla mon épaule contre la sienne pour qu'il puisse prendre appui sur moi, tendit qu'Étoile de la Nuit se dirigeait vers notre lieutenant pour prendre de ses nouvelles.

"Aube Sombre, dis-moi ce qui c'est passé, demanda d'une voix froide et inquiète notre meneuse"

Je me tourna vers le chat miel.

"ca va? Qui es-tu?"

Je retourna ma tête vers ma compagne, qui venait de fourrer son museau noir sur la joue d'Aube Sombre, manifestement inquiète. Elle tourna ses yeux vers moi, remplies d'inquiétude et de doute.

[je fais jouer Night et Symph' dans le même compte u_u]

Invité

Enfin ils étaient là ! Le soulagement m'envahit encore, chaude présence que jamais je n'aurais du oublier. Sans réfléchir, je m'avançai vers ma meneuse pour presser ma truffe contre la sienne, en signe de grande confiance. Mais n'y a-t-il pas toujours de la confiance entre un chef et un lieutenant ?
Je lui fis part en un regard de mon soulagement, et de ma joie à l'idée qu'elle soit là. Puis je me tournai vers Symphonie des Neiges, que je saluai d'un signe de tête amical.

- Aube Sombre, dis-moi ce qui c'est passé

Dans l'habituel ton froid de notre meneuse perçait aujourd'hui de l'inquiétude. Pour la rassurer, je répondis :

- C'est un chat ... un solitaire sans doute, je l'ai trouvé sur notre territoire. Il était mourant ... j'ai passé la nuit à ses côtés, mais maintenant il faut le ramener au camp, il faut le soigner ... il faut le sauver !

La fatigue embrouillait mon esprit, mais cependant je tentai de maîtriser mes émotions. Il n'y avait plus de danger maintenant, mon clan allait sauver l'inconnu.
D'ailleurs, Syphonie des Neiges, après avoir aidé le chat couleur miel à se relever grâce à sa puissante carrure, s'étais mis à lui parler doucement :

- ca va? Qui es-tu?

[désolée du retard de ma réponse!]

Une nouvelle agitation autour de moi me fit sortir de ma bulle. Déboussolé, j'essayais de suivre les évènements. Deux nouveaux individus entrèrent dans mon champ de vision, un chat au poil immaculé et pur comme la glace et un autre noir ébène. J'eus soudain l'étrange impression que ma sauveuse n'était qu'un mélange d'eux deux. Je cherchais à comprendre le sens de leur discussion. Apparemment, ils se connaissaient, j'en déduis donc qu'ils devaient être du même clan. Je crois qu'ils parlaient de moi...

Mais une voix inconnue se faufila à mon oreille:

- ça va? Qui es-tu?

Oh... non... Je devais reparler... Je me forçais à articuler, au malheur de ma pauvre bouche:

- Che chuis 'outte de 'iel, che...
(traduction: "je suis Goutte de Miel, je...")

Un grognement rauque m'échappa, le chat blanc était en train de me caler contre lui, ignorant le mal de chien que me causait ma hanche. Mes pattes toutes engourdies ne semblaient plus répondre à mes ordres... Je tentais de ne pas paniquer mais vu l'atmosphère ambiante, il était difficile de comprendre quoi que ce soit!

Soudain, un brouillard opaque envahit ma vision, je ne comprenais plus... En vain, je tentais de cligner des yeux mais ils ne m'obéissaient plus non plus... *Non! Pas ça! pas mes yeux, je vous en supplie, ouvrez-vous!* Mon coeur s'emballa, je commençais à suer avec une impression de chaleur étouffante. un grand silence entra en moi. et je perdis connaissance, mon corps secoué de convulsions violentes. j'ouvrais la bouche pour respirer d'un bruit étouffé:

-Hhh... hhh... hhh

Rien... Plus rien... Juste mes derniers souvenirs, me hantant à jamais.
Et je tombais, pour sentir avec fracas le sol me percuter. Ou l'inverse, je ne sais plus...

Invité

J'étais vraiment soulagée. A tel point que je faillis ne pas voir le pauvre chat à la robe tachetée de rouge s'affaisser, puis toucher le sol avec un bruit mat. Non ! Pas maintenant ! Malgré ma fatigue, en un bond je fus à ses côtés, me penchant précautionneusement vers sa jolie tête pour lui donner un coup de langue. Il n'était pas mort, mais semblait à la frontière de l'inconscience. Après avoir pressé ma chaude fourrure contre la sienne, je tournai vers ma meneuse et mon camarade de clan un regard chargé de désespoir, et d'une prière muette : "Aidez moi s'il vous plaît !"

[Attention j'arrive Razz

]

Feuille de Rêve s'était aventurer vers la plaine pour chercher quelques herbes. Même si la belle saison était revenue, il fallait être vigilent. Tout en marchant doucement dans la plaine, la guerriseuse remua les oreilles. Elle avait crut entendre un bruit. Feuille de Rêve secoua son museau. Son poil roux s'hérissa, du sang. Sentir l'odeur du sang était pour elle la même impression que de savoir un chat ennemis sur le territoire pour un guerrier. La guerriseuse releva la tête. Fermant les yeux elle fit une petite prière. Sans perdre une seconde elle huma l'air et avança rapidement vers l'odeur du sang. D'autre odeur chatouillèrent les narines de la chatte. Des lapins, des mulots et des chats! Feuille de Rêve ralentit. Qui était les chats, après avoir sentit un peu plus elle remarqua que ce n'était autre que des chats de son propre clan! La guerriseuse fit un bond en avant et s'approcha des chats. Les chats présent: Aube Sombre, Loup de la Nuit et Symphonie des Neiges. Elle ne put s'empêcher de pousser un soupir de soulagement. Aucun d'eux n'était blessé. Le chat blessé état allongé par terre, un chat qu'elle ne connaissait pas. Mais qu'importe. Feuille de Rêve se précipita vers le chat qui souffrait.

-Qu'es qui lui est arrivée?

Invité

C'était Feuille de Rêve !! Notre guérisseuse surdouée allait sûrement sauver le mystérieux chat. Quand elle arriva près de nous, j'étouffai à grand peine un miaulement de soulagement. Il était sauvé.
Le calme si familier revenait prendre possession de mon corps. J'étais très souvent calme, bien que parfois submergée par les émotions. Je m'assis, et répondis d'une voix assurée à la guérisseuse :

- Je ne sais pas trop. Je l'ai trouvé blessé, à deux pas de la mort. J'ai du passe la nuit à son côté, mais il a survécu jusqu'au matin. J'ai essayé d'endiguer l'hémorragie, mais ... je ne sais pas si j'ai été efficace.
Pense tu pouvoir le sauver ?

Sans m'en rendre compte, je m'étais moi-même rendue responsable du blessé. Il fallait que je l'aide.

-Qu'es qui lui est arrivée?

Je tournai la tête vers la nouvelle venu. Constatant que c'était Feuille de Rêve, je poussai un soupir de soulagement, et vit du coin de l'oeil mon compagnon (je sais plus comment ça s'écrit T-T) se pencher sur le chat couleur Miel. Aube Sombre s'assit, visiblement soulagé, et miaula:

- Je ne sais pas trop. Je l'ai trouvé blessé, à deux pas de la mort. J'ai du passe la nuit à son côté, mais il a survécu jusqu'au matin. J'ai essayé d'endiguer l'hémorragie, mais ... je ne sais pas si j'ai été efficace. Pense tu pouvoir le sauver ?

Voila donc pourquoi ce chat était sur mon territoire. Je secouai la tête. L'heure n'était pas au préocupation du territoire, mais de la vie de ce chat qui ne tenait qu'à un fil. un fil très fin.
Je trottai vers le chat étendus par terre, et approchai ma truffe pour le sentire de plus près. A l'évicende, il ne faisait partie de aucun clan, mais l'odeur de la mort remplissait mes marine et je dus bien vite arrêter. Je jetai un regard vers mon compagnon, qui regardait de ses yeux sanglant le matou couleur miel. Je redressai la tête et miaulai, assez fort pour que tous entende:

"Feuille de Rêve pourra évidement le guerir, mais tes remèdes sont au camp en général. Il faudra donc porter ce chat jusqu'au camp."

Je me tournai vers Feuille de Rêve, la queue pointée vers la direction du camp.

"Feuille de Rêve, pars devant pour chercher tes remèdes et reviens aussi vite que possible."

Je fixai de mes yeux glacé Aube Sombre et Symphonie des Neiges.

"Aube Sombre, Symphonie des Neiges et moi, nous allons porter le matou jusqu'au camp, à la rencontre de Feuille de Rêve."

Je poussai le chat couleur Miel pour le mettre sur pattes, aider par mon guerrier blanc.

"Cela vous convient-il?" demandais-je de ma voix glaciale.

Invité

Après mon compte rendu, ma meneuse bien aimée prit d'emblée la direction de l'opération. Sa voix, calme et assurée, bien qu'un peu froide, apaisa tout de suite mes craintes.

-Feuille de Rêve pourra évidement le guerir, mais tes remèdes sont au camp en général. Il faudra donc porter ce chat jusqu'au camp.
Feuille de Rêve, pars devant pour chercher tes remèdes et reviens aussi vite que possible.
Aube Sombre, Symphonie des Neiges et moi, nous allons porter le matou jusqu'au camp, à la rencontre de Feuille de Rêve. Cela vous convient-il?

Je la regardai avec une confiance absolue, et m'approchai du blessé en même temps qu'elle et le guerrier blanc.
Nous parvînmes finalement à le conduire jusque dans la tanière de Feuilles de Rêves.

(on continues dans la tanière de la guérisseuse ?)

(si vous voulez Wink

)

[FIN]

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» Sauvetage réussi !